samedi 12 février 2011

Petit Jeu

Soyez les bienvenus sur mon blog!
Voici un petit jeu pour commencer afin de savoir si vous connaissez bien votre cinéma québécois!

 Trouver le nom de ces films...
1)                                                


INFOS:
Ce film est sorti en 2002
Le réalisateur de ce film est Louis Saia
Les acteurs qui figurent dans ce films sont Véronique Cloutier, Stéphane Rousseau et bien d'autres....




2)

INFOS:
Ce film est sorti en 2005
Le réalisateur de ce film est Jean-Marc Vallée
Les acteurs qui figurent dans ce films sont Michel Côté, Marc-André Grondin, Danielle Proulx et d'autres....







3)

 INFOS:
Ce film est sorti en 2006
Le réalisateur de ce film est Yves Desgagnés
Les acteurs qui figurent sur l'affiche ci-contre sont Thomas Lalonde et Charlotte Aubin 






4)


INFOS:
Ce film est sorti en 2007
Le réalisateur de ce film est Alain Desrochers
Les acteurs principaux sont Guillaume Lemay-Thivierge, Lucie Laurier et Martin Matte, entre autres.






5)


INFOS:
Ce film est sorti en 2009
Le réalisateur de ce film est Émile Gaudreault
Les acteurs principaux sont Louis-José Houde et Michel Côté.







Vous pouvez inscrire vos réponses dans les commentaires :)
Les réponses seront données plus tard.
Bonne chance!

dimanche 6 février 2011

Le cinéma québécois : Son histoire et son évolution

Bonjour,
Bienvenue sur mon blog qui parle, comme vous avez pu le remarquer, du cinéma québécois. Ce blog a pour but d'informer les plus de gens possible, mais plus particulièrement les jeunes à propos de l'histoire et de l'évolution du cinéma au Québec. En espérant que vous en apprendrez davantage sur ce qui nous a amené au cinéma que nous avons aujourd'hui.

Merci 
Catherine

Petit Quiz

Afin de savoir si on favorise réellement plus le cinéma américain à celui du Québec voici un petit quiz ...

1-Préférez vous les films fait au Québec ou ceux fait au États-Unis?

2-Combien de films allez vous voir en moyenne par mois ou par année?

3-En moyenne, selon votre réponse du numéro 2, quel est le pourcentage de films québécois vs le pourcentage de films américains allez vous voir?

Vous pouvez laisser vos réponses dans les commentaires pour que tout le monde puisse avoir une idée de ce qui en est vraiment. Les réponses peuvent être anonymes.

dimanche 23 janvier 2011

Les thèmes

Dans un film, plusieurs thèmes peuvent être abordés. Souvent, un thème principal est beaucoup développé tout au long de l'histoire, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas d'autres qui sont abordés. Peu importe l'époque, les évènements et le rythme de la société québécoise c'est ce qui a guidé les thèmes que l'on abordait et que l'on aborde encore dans les films. Au début du cinéma québécois, les thèmes les plus marqués sont la religion, l'alcoolisme, l'hiver, les autochtones et l'actualité. Finalement, bien malgré eux, les cinéastes québécois ont longtemps fait face à la censure.

La religion

À un certain moment, la religion au Québec fut plus importante qu’elle ne l’est aujourd’hui. Ce changement s’est aussi démontré dans le cinéma. Dans les années 1930/1960, certains des cinéastes les plus importants sont des religieux. Il est donc normal de pouvoir retrouver des thèmes et évènements reliés à certaines religions, car il est certain que chacun voudra vanter sa religion. Dans les années 40 et 50, la société québécoise passe de traditionnelle et agricole à une société plus urbaine. Dans les films réalisés dans ces années, les personnages et les thèmes montrent justement une société qui change et où les valeurs catholiques traditionnelles sont de moins en  moins importantes. Lorsque la révolution tranquille arrive, les personnages et les lieux religieux sont contestés et sont aussi des sujets de comédie. Par exemple, le film Trouble fête, de Pierre Patry réalisé en 1964 démontre que le clergé à perdu son emprise sur la société. Aussi, dans le film de Pierre Maheu, Le bonhomme, on y montre que de nouvelles formes de pensées commencent à prendre place, c'est-à-dire une moins centré sur la religion.

Bref, la religion peut être plus ou moins importante à travers un film et il eut un moment ou elle fut bien plus importante qu’aujourd’hui. Par contre, bien que nous puissions parfois croire qu’elle n’est absolument plus présente dans nos vies pour certains, il est courant de voir une scène de mariage, funérailles ou d’une fête religieuse dans les créations cinématographiques québécoises. 

L'alcoolisme

Bien que ce puisse paraître tabou pour certains, l’alcoolisme est très présent dans le cinéma québécois. On peut souvent voir des personnages boire du vin ou de la bière ou n'importe quelle autre boisson alcoolisée que, de façon normale ou exagerée. Parfois les cinéastes présentent des scènes où un personnage a un problème d’alcoolisme. Voici quelques exemples de films où on y retrouve des scènes où on y consomme de l’alcool. :
-         -  Un homme et son péché, de Paul Gury
-          - Tit-Coq, de Gratien Gélinas
-          - Mon oncle Antoine, de Claude Jutra
-          - Le confessionnal, de Robert Lepage
-          - La femme qui boit, de Bernard Émont

Par exemple, dans le film Le confessionnal, (1995) on y présente une scène de «saoulerie» très développée. Aussi, dans le film La femme qui boit, (2001) on y présente une femme ayant un problème avec l'alcool, et c'est justement quelque chose qu’on voit peu au cinéma. 

Mon oncle Antoine, Claude Jutra

L'hiver

L’hiver au Québec dure environ 4 à 6 ou 7 mois par année, c’est donc quelque chose d’incontournable dans la plupart des films du Québec ou lorsque l'on fait référence au Québec. La neige et le froid sont souvent les choses que l'on voit le plus souvent lorsqu'il est question de l'hiver comme on le voit dans le film La guerre des tuques, d’André Mélançon. Aussi, on peut remarquer la période marquée par l’hiver à l’aide des moyens de transport. Par exemple, on peut  voir des traineaux comme dans le film Mon oncle Antoine, de Claude Jutra, ou encore des déneigeuses ou des motoneiges comme dans le film Gina, de Denys Arcand ou La vie heureuse de Léopold Z., de Gilles Carle.

Noel est aussi un moment et une fête favorisée par les cinéastes québécois. Comme Noel est présent durant le temps de l’hiver, c’est souvent quelque chose que l’ont retrouve dans les films.

Aussi, ce n’est pas seulement les réalisateurs et cinéastes québécois qui utilisent les décors hivernaux qu’offre le Québec. Plusieurs producteurs américains les utilisent à différentes fins.


Mon oncle Antoine, Claude Jutra 
1971

La guerre des tuques, André Mélançon
1984

Les autochtones


Au Québec les communautés autochtones ont eu droit à une attention particulière à un certain temps. Plusieurs d’entre elles comptent parmi elles des acteurs ou figurants, qui gagnent leur vie en jouant le rôle d’autochtones. Par exemple, à Montréal, les Mohawks sont souvent employés et certains se produisent même hors du Canada. Par contre, leur présence à l’écran est plus ou moins stéréotypée et on y montre des clichés. Par exemple, les costumes qu’ils portent lors des tournages sont plus des costumes de scènes que des habits traditionnels.
Un film important pour les Inuits, est Nanook of the North, de Robert J. Flaherty. C’est un documentaire où on y présente la chasse, la construction d’igloo, bref la vie typique des Inuits. C’est aussi grâce à ce film que le peuple Inuit se fait connaitre à travers le monde. Cependant, ce film à été réalisé et produit au Canada, ce n’est donc pas une production québécoise.


Nanook of the North, Robert J. Flaherty
1921

L'actualité

Le début des émissions présentant l’actualité de la semaine s’est fait au cinéma vers 1910, avant de passer à la télévision vers 1960. Des compagnies filment des images d’actualité de la semaine et les compilent afin de présenter ces images au grand écran. Par exemple, en 1941, Vincent Paquette, Jean Palardy, Roger Blais, Raymond Garceau et Bernard Delvin se rassemblent et produisent Les reportages, qui présentent des actualités filmées à toutes les 2 semaines. Ce principe est alors devenu une grande tradition pour la société québécoise. Le public appréciait ce principe et c’est bien, car certains de ces événements sont prévisibles et faciles à tourner, comme les événements protocolaires ou les rituels coloniaux. Au Québec, les premières images de ce genre touchent des événements ou sujets religieux. Comme le cinéma parlant a seulement vu le jour vers la fin les années 1920, les actualités du début étaient présentées au temps du muet. Ainsi, les images les plus populaires étaient les incendies ou autres faits divers ou tragédies. Par la suite ces actualités se sont transporté à la télévision et c'est ainsi que sont né les Télé-journaux que l'on connait de nos jours.

La censure

La censure au cinéma est un principe permettant à une organisation de réviser un film afin de l’accepter, le modifier ou le refuser complètement. Cette organisation porte le nom de Bureau de la censure des vues animées et ce dernier est créé en 1912 et entre en action en 1913. Des scènes pouvant être censurées peuvent être par exemple, des baisers trop longs, des costumes provocants, des scènes montrant comment commettre certains crimes, des scènes faisant référence au divorce ou au suicide ou des images se moquant des canadiens français ou de la religion.
Dans les premières années du cinéma, rien n’est vraiment porté à déranger. Par contre, le clergé fait rapidement savoir son opposition et tente d’imposer des limites telles que d’empêcher le cinéma aux enfants et d’empêcher les vues le dimanche. C’est donc à cause du clergé que la censure apparait.

dimanche 9 janvier 2011

Les débuts du cinéma

Pour être arrivé au cinéma que l'on connait aujourd'hui, il a fallu expérimenter plusieurs moyens et techniques de projection et de réalisation. À l'époque, tous les inventeurs voulaient créer un effet de cinéma total pour pouvoir réaliser une parfaite illusion de la réalité. Aucune date précise de l'arrivée du cinéma n'a été établie. Le cinéma est apparu grâce à plusieurs recherches visant à améliorer des techniques de promotion et de réalisation afin de rivaliser avec ses compétiteurs. On peut dire que le cinéma est une activité qui date de bien longtemps dans la vie des québécois. Bien avant le cinéma parlant qui apparaît en 1927, le Québec possède, en 1907, deux des plus grandes salles de cinéma au monde; le Nationoscope et le Ouimetoscope. Chaque salle contient plus d'un millier de places. De plus, dans le temps du muet, près d'un millier de courts-métrages se sont tournés au Québec. Il est donc possible de dire que le Québec a voulu se faire une place dans le domaine du cinéma dès le début et c'est peut-être ainsi que le cinéma québécois est resté présent dans la société d'aujourd'hui.


«L’arrivée du cinématographe au Québec», Le cinéma au Québec au temps du muet, [en ligne]. [http://www.cinemamuetquebec.ca/content/theme_cap/55?lang=fr] (30 octobre 2010)

VÉRONNEAU, Pierre. «Histoire du cinéma», L’Encyclopédie canadienne, [en ligne]. [http://www.thecanadienencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=f1ARTf0002800] (13 octobre 2010)

Les techniques du cinéma

Le long métrage est né en 1944 avec le film Le Père Chopin, de Fédor Ozep. Les outils qui ont servi à la projection de film sont le cinématographe, le kinématographe, le cinématoscope, et quelques autres. Louis Minier et Louis Pupier présentent des films animés avec le cinématographe, invention de frères Lumière. Tomas A. Edison et Charles Cros lancent le kinetophone, un appareil qui réunit le kinétoscope et le phonographe, mais cette invention n'est pas une grande réussite technique. Finalement, en 1927, une solution définitive est trouvée. Celle-ci consiste à mettre la bande de son sur la pellicule, à côté de la bande image. C'est ainsi que le cinéma parlant voit le jour. Toutes ces avancées techniques ont amené à la création de la caméra vidéo comme nous la connaissons aujourd'hui.

Le cinématographe

VÉRONNEAU, Pierre. «Histoire du cinéma», L’Encyclopédie canadienne, [en ligne]. [http://www.thecanadienencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=f1ARTf0002800] (13 octobre 2010)

«L’arrivée du cinématographe au Québec», Le cinéma au Québec au temps du muet, [en ligne]. [http://www.cinemamuetquebec.ca/content/theme_cap/55?lang=fr] (30 octobre 2010)

«Le son», Le cinéma au Québec au temps du muet, [en ligne]. [http://www.cinemamuetquebec.ca/content/theme_cap/59?lang=fr] (30 octobre 2010)

«L’évolution de la production cinématographique», Le cinéma au Québec au temps du muet, [en ligne]. [http://www.cinemamuetquebec.ca/content/theme_cap/4?lang=fr] (30 octobre 2010)

L'affichage

Il y a bien plus longtemps qu'on le croit que les affiches de cinéma existent. En fait, l'affiche est apparue au Canada pendant la guerre à la suite d'une demande de l'ONF (Office Nationale du Film) pour ses séries présentées en salles. Au Québec, elle a vue le jour au milieu des années 1940, lorsque le cinéma québécois se développait. Elle a été créée dans un but précis. Elle devait attirer l'oeil des personnes dans la rue pour les attirer dans les salles de cinéma et les faire venir voir le film. Bref, le but de l'affiche de cinéma n'a pas vraiment changé avec le temps. C'est resté un moyen de promotion et de publicité qui sert à inciter le client à venir voir le film. Bref, c'est une variante aux annonces publicitaires télévisées.





«L’histoire des affiches de cinéma», Le cinéma québécois s’affiche, [en ligne]. [http://www.cinematheque.qc.ca/exposition/n_1/index.htm] (12 octobre 2010)

Artistique ou promotionnel ?

L'affiche cinématographique a un but précis mais qui peut changer selon la personne. L'artiste qui conçoit l'oeuvre verra ceci comme quelque chose d'artistique, d'une oeuvre d'art, tandis que le distributeur ou le réalisateur du film verra cette création comme une forme de publicité. Peu importe ce que chacun pense, l'un n'empêche pas l'autre. Pour créer une affiche, l'artiste doit bien sûr s’inspirer de quelque chose. Il suivra les tendances artistiques et évoluera avec celles-ci. Ainsi nous pouvons dire que c'est une oeuvre d'art. Par contre, le client aura des demandes. Peut-être voudra-t-il le visage des vedettes qui figurent dans son film ou le nom du réalisateur. Ces demandes auront donc pour but de faire vendre le film, de donner envie au gens dans la rue qui voient cette affiche d'aller voir plus loin et d'aller voir le film. 


Bref, l'affiche de cinéma a pour but de faire désirer le film. Elle doit représenter ce dernier. Si un acteur connu ou populaire est le personnage principal, il serait peut-être important de mettre son visage sur l'affiche pour que les gens puisse reconnaître l'acteur, une personne qu'ils connaissent. Aussi, il est possible de représenter une scène du film si cette dernière est importante et est une bonne représentation du film. Finalement, ce qu'il faut retenir c'est que l'affiche doit faire désirer le film en un dixième de seconde!!





«L’histoire des affiches de cinéma», Le cinéma québécois s’affiche, [en ligne].  [http://www.cinematheque.qc.ca/exposition/n_1/index.htm] (12 octobre 2010)

«La création d’affiches de film: un art perdu?», téléquébec.tv, [vidéo en ligne]. [http://video.telequebec.tv/video/5889/la-creation-d-affiches-de-film-un-art-perdu] (9 janvier 2011)

Les techniques utilisées pour la création d'affiches

Plusieurs techniques ont été utilisées au fil du temps dû aux avancements technologiques afin de créer des affiches pour le cinéma. La première fut la lithographie. Cette technique date des années 1840 en Europe. La lithographie utilise un principe de répulsion d'eau (pinceau trempé) et de corps gras (crayon gras) qui servent à créer une image sur une surface plane. Cependant, cette technique est peu utilisée au Québec. La deuxième technique voit le jour en 1950. Cette technique est appelée l'offset. Elle est plus utilisée car elle coûte moins cher, parce qu'elle utilise moins d'encre et elle est plus pratique que la lithographie. L'offset utilise le même principe que la lithographie mais en utilisant une plaque métallique et une machine rotative. Par contre, son inconvénient est qu'elle produit des oeuvres de moins bonne qualité. Dans les années 1960 à 1970, la sérigraphie apparaît. Cette technique d'impression utilise un principe de pochoirs pour créer des images. Elle offre une meilleure qualité artistique que l'offset et elle donne une sensation plus réelle, mais elle n'est pas très précise comme technique. 

De nos jours, tout se fait par ordinateur. Les cinéastes ou distributeurs font appel à un ou plusieurs graphistes qui présentent plusieurs idées. Ensuite, ils se rencontrent et se mettent d'accord, car un a une idée plus artistique, tandis que l'autre aura en tête un but publicitaire.

L'arroseur arrosé, Louis Lumière
L'une des premières affiches de cinéma (1895)



«Les techniques de production de l’affiche», Le cinéma québécois s’affiche, [en ligne].  [http://www.cinematheque.qc.ca/exposition/n_1/index.htm] (12 octobre 2010)

«La création d’affiches de film : un art perdu?», téléquébec.tv, [vidéo en ligne]. [http://video.telequebec.tv/video/5889/la-creation-d-affiches-de-film-un-art-perdu] (9 janvier 2011)